Votre délégué·e syndical, Éric Janicot, a signé le 16 octobre le protocole d’accord de la NAO suivant votre décision majoritaire via nos listes de diffusion (pour vous inscrire ou vous désinscrire dp.e-artsup@gmail.com). Au SNPEFP-CGT se sont les adhérent·es et salarié·es qui décident pour eux-mêmes de la position du délégué·e syndical. Nous rappelons que le délégué·e syndical est le seul représentant du personnel à pouvoir négocier pour tous les salarié·es les accords d’entreprise.
L’accord 2016-17 permet d’acter la règle en matière de « congés mobiles » ainsi que le respect du « droit à la déconnexion ». En matière de « carrières », le classement indiciaire des salarié·es doit être examiné par la direction et pour les « salaires » une augmentation de 0,5% a été consentie. Voir ci-dessous les 4 points majeurs avec en italique le texte de la direction suivi de nos éclairages :
Congé mobiles : Les 5 jours ouvrés de congés mobiles sont traités comme des congés payés, à prendre avec accord de la direction. Leur caractéristique est que le salarié n’a pas à en justifier l’usage : ils sont surtout utiles pour gérer les événements de la vie personnelle ou familiale sans perdre une journée de salaire. C’est dans ce sens que la Direction ne fixe pas le calendrier annuel et, dans l’esprit libéral qu’elle défend, remet à chaque salarié la possibilité d’utiliser ces jours à sa convenance, mais plutôt par petite fraction.
Ce rappel du droit dispose que les congés mobiles peuvent être pris en totalité ou par fractions.
Droit à la déconnexion : Le droit à la déconnexion est un droit qu’il convient de respecter, pas une obligation, chacun décidant pour lui-même de l’organisation de son travail en dehors de sa présence à son poste de travail. Néanmoins la direction de l’école attire l’attention des salariés sur les points suivants :
- Il convient d’éviter de se mettre dans une posture où le travail vous suit partout à tout moment, du jour et de la nuit, une telle attitude pouvant devenir addictive et perturber gravement la santé et la vie personnelle. Il faut donc savoir en effet oublier son téléphone et son ordinateur : c’est vrai de la vie du bureau comme de toute chose.
- Il peut arriver qu’un cadre ou un directeur, voire un autre salarié envoie un mail ou un message en dehors des heures de travail sur un sujet lié au travail. Dans un tel cas, les salariés ne sont pas tenus d’y répondre dans l’instant et peuvent attendre les heures de travail pour ce faire. Les cas d’urgence sont à traiter au cas par cas.
La direction respecte le droit (c’est la moindre des choses) mais ne veut pas en faire une obligation (cela permet de reporter les conséquences éventuelles d’un abus de connexion sur le salarié·e et non sur l’employeur… ).
Carrières : La convention collective prévoit des grilles indiciaires liées à des positions dans l’entreprise, des tâches et des responsabilités. Il peut arriver que la situation de certains salariés soit mal appréciée. La direction fera une revue du classement indiciaire des salariés et procèdera le cas échéant à des modifications.
La direction reconnaît que les qualifications acquises à sa demande et ne reconnaît pas l’ancienneté … Seul point positif l’annonce, ci-dessus, d’une revue du classement indiciaire qui peut conduire à des changements de catégorie : passage d’employé à technicien, de technicien à cadre.
Augmentation salariale : nous proposons, outre les initiatives annoncées dans ce document, une augmentation de 0,5% des salaires pour les collaborateurs salariés et professeurs ayant plus deux ans de collaboration avec l’école.
L’augmentation de 0,5% pour toutes les catégories de salarié·es n’est donc pas réservée pour les professeur·es aux trop rares détenteurs de CDI ou CDII. La direction appliquera l’augmentation en janvier.